No-code et écologie : à l’heure où les technologies NoCode et LowCode se répandent, il devient plus facile pour chacun de créer des applications web, mobiles, logiciels ou sites internet sans compétences en programmation, tout en cherchant à minimiser l’impact environnemental du développement technologique. Cependant, il est essentiel de considérer leur impact environnemental. En effet, bien que ces technologies offrent des avantages indéniables, elles ont un bilan carbone non négligeable et doivent donc être utilisées de manière responsable. C’est pour cela que nous avons réfléchi à 10 conseils pour réduire l’empreinte carbone de vos projets No Code et Low Code. Que vous soyez un entrepreneur, un développeur ou un project manager, ces stratégies vous aideront à faire la différence et à promouvoir une culture d’éco-responsabilité au sein de votre entreprise.
Pourquoi réduire l’empreinte carbone de vos projets No Code et Low Code ?
Cette démarche s’inscrit dans un contexte global de lutte contre le changement climatique et de préservation de l’environnement :
- L’impact du numérique sur le climat : Internet est responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les data centers, les serveurs, et les infrastructures nécessaires à son fonctionnement consomment d’énormes quantités d’électricité.
- La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : De plus en plus, les entreprises sont jugées sur leur impact environnemental. Se tourner vers la sobriété énergétique contribue à renforcer leur image de marque auprès des consommateurs et des partenaires commerciaux.
- La conformité réglementaire : Avec l’augmentation des réglementations environnementales, il devient indispensable pour les entreprises de se conformer à des normes. Ainsi, vous évitez de futures sanctions et des frais pour vous mettre en conformité.
- Réaliser des économies : Vous pouvez réduire vos dépenses quotidiennes. Par exemple, vous pouvez optimiser l’usage des équipements numériques pour réduire la consommation d’énergie et les frais liés à l’hébergement et à l’utilisation de la bande passante.
- L’innovation et la compétitivité : En explorant de nouvelles technologies et méthodes de travail, vous pouvez développer des produits et services qui répondent mieux aux besoins des utilisateurs tout en étant plus respectueux de l’environnement. De plus, cela peut aussi ouvrir de nouvelles opportunités de marché.
- Anticiper les attentes de vos clients : Les consommateurs comme les entreprises sont de plus en plus conscients de l’impact environnemental de leurs choix. En adoptant une démarche écologique, vous vous positionnez favorablement pour répondre aux attentes futures du marché.
- Sensibiliser et engager ses équipes : Tendre vers davantage de sobriété et y réfléchir permet de sensibiliser vos équipes aux enjeux environnementaux. C’est d’autant plus intéressant si vous souhaitez construire une culture d’entreprise et mobiliser vos collaborateurs autour du développement durable.
10 conseils pour réduire l’empreinte carbone de vos projets No Code et Low Code

Le NoCode et le LowCode, bien qu’ils constituent des moyens rapides et accessibles pour le développement d’applications, peuvent alourdir le bilan carbone si des mesures appropriées ne sont pas mises en place.
Cependant, l’empreinte carbone ne se limite pas seulement à la consommation d’énergie des serveurs ou à l’utilisation de ressources matérielles. Elle englobe également les processus de développement, le stockage des données et même les échanges numériques quotidiens. Par conséquent, il est impératif d’adopter une approche globale pour minimiser cet impact tout en tirant parti des avantages des solutions NoCode et LowCode.
Dans ce contexte, nous vous proposons dix conseils pour vous aider à adopter une démarche plus écologique en amont et à optimiser l’utilisation des ressources.
Conseil n°1 – Adoptez l’éco-conception

Cette démarche vise à concevoir des produits en tenant compte de leur cycle de vie complet, de l’extraction des matières premières à leur fin de vie. Cela implique d’analyser les ressources utilisées, d’évaluer l’énergie consommée, les déchets générés et les émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est prendre en compte tous ces facteurs tout en maintenant la qualité du produit ou du service que vous développez.
Concrètement, dans le secteur du numérique, les principaux aspects à prendre en compte sont :
- Le choix des outils : Sélectionnez les logiciels et les plateformes qui utilisent des énergies renouvelables et/ou qui ont des pratiques numériques responsables.
- L’optimisation des processus : Lorsque vous définissez la roadmap, vos objectifs doivent tendre à réduire les étapes inutiles, automatiser les tâches répétitives et penser à minimiser la consommation d’énergie.
- La collaboration : Vos équipes, les développeurs et les utilisateurs finaux pourront chacun apporter leur point de vue et vous permettre de concevoir le meilleur produit.
Conseil n°2 – Optimisez votre projet avec le SEO technique

L’optimisation technique pour les moteurs de recherche ou SEO technique fait référence à l’ensemble des optimisations qui permettent aux moteurs de recherche de crawler, indexer et classer votre site de manière efficace.
Avec le SEO technique, vous pouvez non seulement augmenter le trafic vers votre site ou votre application web, mais aussi réduire son bilan carbone. Voici comment procéder pour améliorer la performance du site ou de l’application web :
- Améliorez la vitesse de chargement : En réduisant la taille des fichiers CSS, JavaScript et images avec des logiciels de compression et en choisissant un hébergeur performant.
- Optimisez la structure du site : Avec une architecture claire et des URL courtes et descriptives pour faciliter la navigation pour les utilisateurs et le crawling pour les moteurs de recherche.
- Implémentez des balises et des métadonnées pertinentes : Pour améliorer la lisibilité, les taux de clics (CTR) et fournir des informations claires aux moteurs de recherche.
- Optimisez les images et les médias : Avec des formats adaptés pour des fichiers de petite taille sans sacrifier la qualité. Un texte alternatif améliorera l’accessibilité à tous les publics et fournira des informations aux moteurs de recherche.
- Surveillez et analysez les performances : En identifiant les domaines à améliorer, aucune partie du site ne sera inutile. Vous pourrez détecter les problèmes et les corriger rapidement.
Conseil n°3 – Compressez les images

Les images représentent souvent une part significative du volume de data transférée lors du chargement d’une page web et leur optimisation peut avoir des conséquences directes sur la vitesse de chargement et la consommation d’énergie. Voici quelques pistes de réflexion :
- Choisissez le bon format d’image : Pour les photographies, le format JPEG est souvent le meilleur choix, et pour les images avec des zones de couleur unie ou des transparences, le format PNG est préférable.
- Utilisez des logiciels de compression : Il existe de nombreux outils gratuits et payants qui permettent de compresser les images facilement, sans perte significative de qualité.
- Adoptez le lazy loading ou chargement différé des images : C’est une technique qui permet de charger les images uniquement lorsque l’utilisateur fait défiler la page jusqu’à elles. Cela réduit le temps de chargement initial et la quantité de data transférée, ce qui est particulièrement utile pour les pages avec de nombreuses images.
- Redimensionnez les images : Avant de télécharger une image, assurez-vous que ses dimensions sont appropriées au site. Évitez de télécharger des images de grande taille qui seront ensuite redimensionnées par le navigateur, car cela entraîne un gaspillage de bande passante.
Conseil n°4 – Les vidéos ont un gros impact sur l’empreinte carbone

Les vidéos sont devenues un élément incontournable du contenu en ligne, pour capter l’attention et transmettre des informations. Toutefois, elles représentent également un défi majeur en matière d’impact sur le climat. En effet, le trafic vidéo est responsable d’une part significative des émissions de carbone générées par l’utilisation d’Internet. Voici quelques conseils pour les minimiser autant que possible.
- Évaluez si la vidéo est réellement nécessaire : Avant d’intégrer une vidéo dans un contenu, posez-vous la question de sa nécessité. Souvent, une simple image ou un texte peut suffire à transmettre le message souhaité. Évitez d’utiliser des vidéos par défaut et réfléchissez aux alternatives qui pourraient être moins énergivores.
- Utilisez des vidéos hébergées : Plutôt que d’héberger vos propres vidéos sur votre serveur, envisagez d’utiliser des plateformes de partage de vidéos comme YouTube ou Vimeo. Ces services sont optimisés pour la diffusion et utilisent souvent des infrastructures plus efficaces sur le plan énergétique.
- Optimisez le contenu vidéo : Si vous devez intégrer des vidéos à une page, assurez-vous qu’elles sont optimisées. N’hésitez pas à compresser vos fichiers vidéo avant de les télécharger. Cela réduit la taille des fichiers et, par conséquent, le volume de data transférée.
- Limitez la durée des vidéos : Essayez de transmettre votre message de manière concise et efficace. Cela non seulement réduit la consommation électrique, mais améliore également l’engagement des utilisateurs, car ils sont souvent plus enclins à regarder des vidéos courtes.
- Utilisez des sous-titres et des transcriptions : Ajouter des sous-titres ou des transcriptions pour vos vidéos peut représenter une bonne solution pour les internautes qui préfèrent un support écrit. En outre, cela contribue améliorer l’accessibilité du contenu.
Conseil n°5 – Privilégiez le responsif pour vos applications web

Alors que la majorité des utilisateurs accèdent à Internet via leur smartphone, il est essentiel de concevoir des applications web qui s’adaptent à différents formats d’écran. Le design responsif est non seulement une question d’expérience utilisateur, mais aussi de réduction de l’empreinte carbone de vos services en ligne. Voici quelques-unes des bonnes pratiques que vous pouvez adopter.
- Utilisez des grilles flexibles : Adoptez un système de grille fluide qui permet aux éléments de votre application de s’ajuster en fonction de la taille de l’écran. Cela garantit que le contenu est toujours bien présenté, quel que soit l’appareil utilisé.
- Optimisez le HTML ou les styles CSS : Utilisez des images qui s’ajustent à la taille de l’écran. Cela peut être réalisé via le langage HTML. Par exemple, vous pouvez opter pour une configuration qui permet de charger différentes tailles d’images en fonction de la résolution de l’écran. Cela réduit la quantité de données téléchargées, en particulier sur les appareils mobiles. Vous pouvez aussi appliquer des styles CSS différents en fonction des caractéristiques de l’appareil, comme la largeur de l’écran. Cela vous permet de modifier la mise en page et le style de l’application pour qu’elle soit optimale sur tous les appareils.
- Minimisez les requêtes HTTP : Réduisez le nombre de requêtes HTTP nécessaires pour charger l’application. Cela peut être réalisé en combinant des fichiers CSS et JavaScript. Moins de requêtes signifient moins de temps de chargement et moins de consommation d’énergie.
Le saviez vous ?
De nombreux prestataires encouragent leurs clients à adopter le Dark Mode sous prétexte d’écologie. Or, afficher une couleur sur un écran demande autant d’énergie, la seule différence résidant dans la suite de 0 et de 1 qui compose la référence de cette couleur. Bien sûr, le noir ne fait pas exception. En revanche, vous pouvez jouer sur le contraste, la résolution et l’éclairage de votre écran pour préserver la batterie de l’ordinateur portable, du téléphone mobile ainsi que vos yeux.
Conseil n°6 – Sélectionnez uniquement les fonctionnalités utiles

Dans le développement d’applications web, il est tentant d’ajouter une multitude de fonctionnalités pour enrichir l’expérience utilisateur. Cependant, cette approche n’est pas forcément à l’avantage de vos clients. Le conseil n°6 consiste donc à sélectionner uniquement les fonctionnalités qui apportent une réelle valeur ajoutée à votre application.
Pourquoi se concentrer sur les fonctionnalités essentielles ?
- Pour réduire la complexité : Chaque fonctionnalité ajoutée à une application augmente sa complexité. En se concentrant uniquement sur les fonctionnalités essentielles, vous simplifiez l’interface utilisateur, ce qui facilite la navigation et améliore l’expérience globale.
- Pour optimiser les performances : Les fonctionnalités superflues peuvent ralentir le chargement de l’application et augmenter le temps de réponse. En éliminant les éléments non essentiels, vous améliorez les performances de l’application et réduisez vos émissions de GES.
- Pour économiser les ressources : Chaque fonctionnalité nécessite des ressources, que ce soit en termes de stockage, de bande passante ou de puissance de traitement. En sélectionnant uniquement les fonctionnalités nécessaires, vous réduisez la charge sur vos serveurs et diminuez la consommation d’énergie associée.
- Pour améliorer la maintenance : Moins de fonctionnalités signifient également moins de code à maintenir. Cela facilite les mises à jour et les corrections de bugs, ce qui permet que l’application reste performante et sécurisée sans nécessiter des efforts excessifs.
Comment sélectionner les fonctionnalités utiles ?
- Analysez les besoins des utilisateurs : Commencez par identifier les besoins réels de vos utilisateurs. Utilisez des enquêtes, des interviews et des tests utilisateurs pour comprendre quelles fonctionnalités sont réellement appréciées et utilisées. Cela vous permettra de prioriser celles qui apportent le plus de valeur.
- Adoptez une approche évolutive : Plutôt que de lancer toutes les fonctionnalités en même temps, commencez par une version minimale de l’application. Ensuite, ajoutez des fonctionnalités en fonction des retours des utilisateurs et des performances observées. Cela vous permet de vous concentrer sur ce qui fonctionne réellement.
- Évitez les fonctionnalités à la mode : Ne vous laissez pas séduire par les tendances technologiques ou les fonctionnalités à la mode qui ne répondent pas aux besoins de vos utilisateurs. Concentrez-vous sur les aspects qui apportent une réelle valeur ajoutée.
- Mettez l’accent sur le suivi : Intégrez des trackers pour mesurer l’utilisation des fonctionnalités de l’application. Cela vous permettra d’identifier celles qui sont sous-utilisées et de prendre une décision sur leur maintien ou leur suppression.
- Impliquez les parties prenantes : Que ce soient les utilisateurs finaux, les développeurs et les designers, il est toujours intéressant d’écouter leur point de vue au moment de sélectionner les fonctionnalités. Leurs perspectives peuvent vous aider à identifier des besoins que vous n’auriez pas envisagés et à prioriser les fonctionnalités en conséquence.
Conseil n°7 – Pensez votre data management
Le stockage et le traitement de la data consomment des ressources considérables, que ce soit en termes d’électricité, de matériel et d’argent. Ainsi, bien gérer ses données permet à la fois d’optimiser ces ressources mais aussi d’améliorer la sécurité et de préserver la réputation de l’entreprise. Pour rendre le data management plus efficace, nous vous conseillons :
- De bien penser l’architecture de la base de données : La première étape consiste à réfléchir quelles informations sont nécessaires au fonctionnement de votre applicatif NoCode ou LowCode et de concevoir la base de données en conséquence.
- De mettre en place une politique de gestion des données : Identifiez ce qui est réellement nécessaire pour le fonctionnement quotidien et prévoyez un archivage ou une suppression à intervalles réguliers.
- D’automatiser les processus : Utilisez des outils d’automatisation pour gérer vos données de manière plus efficace. Par exemple, des scripts peuvent être utilisés pour archiver automatiquement les données anciennes ou pour supprimer les fichiers qui n’ont pas été consultés depuis un certain temps.
- D’utiliser des solutions de stockage efficaces : Choisissez des moyens de stockage qui optimisent l’utilisation des ressources sans sacrifier la sécurité. Par exemple, le stockage en cloud peut être une option intéressante, mais il est important de choisir un fournisseur qui garantit un niveau de sécurité irréprochable.
Conseil n°8 – Accordez de l’attention à la programmation

La programmation est un élément fondamental lorsque l’on utilise le NoCode et le LowCode. En effet, un programme bien écrit et optimisé consomme moins de ressources informatiques, ce qui se traduit par une réduction de la consommation d’énergie.
De plus, un code bien structuré est plus facile à maintenir et à mettre à jour. Cela signifie que les développeurs peuvent rapidement corriger les bugs et ajouter de nouvelles fonctionnalités sans avoir à réécrire de grandes parties du programme, ce qui économise du temps et des moyens, qu’ils soient humains, énergétiques ou informatiques.
Toutefois, le NoCode fait appel à des briques préprogrammées et assemblées pour créer des sites internet, des applications web et mobile. Par conséquent, il n’est pas possible de les optimiser. Sachez que les outils NoCode ont des performances très variables. Par exemple, WordPress est conçu pour être léger et efficace, contrairement à ses concurrents qui privilégient le design. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est leader sur le marché des CMS.
Si vous faites appel à du LowCode, il sera intéressant :
- D’adopter des pratiques de codage propres : N’hésitez pas à ajouter des commentaires et attention à l’indentation (si elle n’est pas native au langage) pour que le programme soit lisible. Cela facilite sa compréhension et sa maintenance, réduisant ainsi le temps et les moyens nécessaires pour les mises à jour.
- D’optimiser les algorithmes : Choisissez des algorithmes efficaces qui minimisent la complexité et le temps d’exécution. Par exemple, privilégiez les algorithmes qui nécessitent le moins de calculs pour réduire la charge sur le processeur.
- D’éviter les éléments redondants : Éliminez les répétitions en utilisant des fonctions et des modules réutilisables.
- De tester et surveiller les performances : Mettez en place des tests de performance pour évaluer l’efficacité de votre programme et identifier les possibilités d’optimisation.
Conseil n°9 – Prévoyez des mises à jour régulières et de la maintenance

Dans le cadre du développement d’un projet No Code et Low Code, il est essentiel de ne pas négliger les mises à jour et la maintenance.
En effet, des mises à jour régulières permettent d’intégrer de nouvelles fonctionnalités, d’améliorer l’expérience utilisateur et de corriger les bugs.
Par ailleurs, un site ou une application qui n’est pas maintenu peut accumuler des éléments obsolètes, tels que des liens cassés ou des pages inutilisées, qui consomment des ressources sans apporter de valeur.
Enfin, les mises à jour sont essentielles pour la sécurité. Les vulnérabilités peuvent être exploitées par des attaquants, ce qui peut entraîner des fuites de données ou des interruptions de service. En maintenant votre application à jour, vous protégez non seulement vos utilisateurs, mais vous réduisez également le risque de défaillances qui pourraient entraîner une consommation énergétique accrue pour résoudre des problèmes de sécurité.
Afin de mettre en place un processus de mise à jour et de maintenance efficace :
- Établissez un calendrier de maintenance
- Surveillez les performances
- Faites régulièrement le tri et éliminez les éléments obsolètes
- Testez les mises à jour avant de les déployer
- Communiquez avec les utilisateurs pour recueillir des retours d’expérience et planifier de nouvelles évolutions.
- Utilisez des outils de gestion de version, comme GitHub
Conseil n°10 – Nettoyez votre CRM

Une fois les développements terminés, vous aurez sûrement besoin de communiquer sur les nouveautés et le lancement de votre nouveau produit ou service. Cependant, êtes-vous sûr qu’il est bien nécessaire d’envoyer un mail à l’entièreté de votre liste de contacts ?
De fait, les systèmes de CRM sont souvent facturés en fonction du nombre de contacts à qui vous envoyez des mails. Cela peut donc vous permettre de réduire les coûts.
C’est pour cela qu’optimiser votre CRM est un élément important pour réduire l’empreinte carbone de votre projet No Code et Low Code. Dans ce but, nous vous conseillons :
- De réfléchir à la campagne de communication : Lorsque vous envoyez un mail, n’hésitez pas à mettre des liens plutôt que des pièces jointes et à segmenter au maximum pour cibler les bons prospects.
- D’éliminer les données obsolètes : Les CRM peuvent rapidement accumuler des éléments inutiles, tels que des contacts inactifs, des doublons ou des informations périmées.
- D’établir une fréquence de nettoyage : Cela peut être mensuel, trimestriel ou semestriel, selon la taille de la base de contacts et le volume d’interactions avec les clients.
- De mettre en place des critères de nettoyage : Déterminez quelles informations doivent être conservées et lesquelles peuvent être supprimées. Par exemple, vous pourriez décider de supprimer les contacts qui n’ont pas interagi avec votre entreprise depuis plus de 12 mois.
- D’automatiser le processus : De nombreux systèmes CRM disposent de fonctionnalités pour détecter et supprimer les doublons ou pour archiver les contacts inactifs.
- De documenter le processus : Créez une documentation claire avec les étapes à suivre et les critères utilisés. Cela facilitera la formation des nouveaux membres de l’équipe.
Conclusion
Comme vous le voyez, réduire l’empreinte carbone de vos projets No Code et Low Code nécessite une réflexion en amont et tout au long de la durée de vie du projet.
Que ce soit en choisissant des outils plus efficaces, en optimisant les flux de travail ou en adoptant une culture d’éco-responsabilité au sein de votre équipe, chaque geste contribue à réduire l’impact environnemental de votre entreprise.
De plus, la sensibilisation joue un rôle essentiel dans cette démarche. En informant vos collaborateurs sur l’impact environnemental des technologies utilisées, vous pouvez créer une dynamique positive qui favorise l’innovation en même temps que le développement durable. Cela peut également renforcer l’image de marque de votre entreprise, en la positionnant comme un acteur responsable et engagé dans la transition écologique.
Enfin, il est important de rester à l’affût des évolutions technologiques et des meilleures pratiques en matière de développement durable. L’offre NoCode et LowCode est en constante évolution. De nouveaux SaaS voient régulièrement le jour et pourraient vous aider à réduire le bilan carbone de votre société.
Foire aux questions (FAQ) : 10 conseils pour réduire l’empreinte carbone de vos projets No Code et Low Code
Qu’est-ce que l’empreinte carbone d’un projet dans le secteur du numérique ?
Elle fait référence à la quantité totale de gaz à effet de serre émis directement ou indirectement lors de la création, du déploiement et de l’utilisation de l’application. Cela inclut la consommation d’énergie des serveurs, les moyens matériels utilisés, ainsi que les impacts liés aux processus de développement et aux échanges numériques.
Pourquoi est-il important de réduire l’empreinte carbone de mes projets numériques ?
Il s’agit de minimiser l’impact environnemental du numérique. En effet, avec l’augmentation de la digitalisation, les émissions de CO2 associées aux infrastructures numériques continuent de croître. Avec une démarche écologique, vous contribuez à la lutte contre le changement climatique et à la préservation de la planète pour les générations futures.
Quelle action me permettrait le plus de diminuer mon empreinte carbone ?
Parmi les actions que vous pouvez mener, on trouve : choisir des plateformes NoCode et des espaces de stockage de donnée peu gourmands en énergie et en ressources, utiliser le SEO technique et adopter un design responsif. Ces actions peuvent significativement diminuer l’empreinte carbone de vos projets.
Comment puis-je sensibiliser mon équipe aux enjeux environnementaux liés aux technologies numériques ?
Pour sensibiliser votre équipe, vous pouvez organiser des sessions de formation sur les effets de l’utilisation quotidienne du numérique et encourager des discussions sur les habitudes à adopter pour un comportement plus éco-responsable.
Existe-t-il des outils ou des certifications qui peuvent m’aider à évaluer l’impact environnemental de mes projets ?
Oui, il existe plusieurs certifications en France notamment Green IT et le label NR (Numérique Responsable) Niveau 1 et 2. De plus, l’agence française ADEME propose un simulateur permettant de suivre et d’analyser votre empreinte carbone.
Vous souhaitez adoptez une démarche plus respectueuse de l’environnement ? Vous avez besoin d’un simulateur pour suivre la règlementation française et européenne en matière d’éco-responsabilité ?
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